Le Secret de Tamar qui est Secret de Ruth, la Racibe du Royaume de David et Mordechai le Juif 

Le Ma’amar quotidien de notre Rebbe Rav Eliezer Berland shlit”a, avec l'aimable autorisation du feuillet “Hashem Hu HaElokim” :

Mardochée le Juif 40 Tamar, qui a mérité le tout arav [était agréable ou, alternativement, agissait comme garant] 272 pour elle, a mérité que son esprit (mo’ach) 48 [arav plus mo’ach=Shach 320] soit ouvert pour elle, le Cinquantième Portail, et elle a acquis PaR 280 jugements =640 = Tamar.

Et elle a tout adouci, et tout transformé en une grande miséricorde, et a immédiatement révélé le champ de Boaz, comme il est écrit dans la Torah 65 (Likutey Moharan) : “Ne va pas glaner dans un autre champ, et ne pars pas d'ici. Garde les yeux sur le champ qu'ils moissonnent et suis-les. J'ai ordonné aux serviteurs de ne pas te toucher. Si tu as soif, va aux cruches et bois de ce que les serviteurs ont tiré” (Ruth 2:8-9).

1] Sachez que, dans ce champ, poussent de très beaux arbres et des herbes agréables et plaisantes, et la grande préciosité et la beauté de ce champ et de ce qui y pousse sont impossibles à décrire – heureux est l'œil qui a vu tout cela. Les arbres et les herbes sont une représentation des âmes saintes qui y poussent, et il y a beaucoup d'âmes nues qui errent à l'extérieur du champ et qui attendent et espèrent une rectification, afin de pouvoir retourner et entrer dans leur place, et même une grande âme sur laquelle dépendent de nombreuses autres âmes, parfois, lorsqu'elle quitte sa place, il lui est difficile d'y retourner. Et elles demandent toutes et espèrent le “Maître du champ”, qui pourra s'impliquer dans les besoins du champ.

Il y a une âme dont la rectification passe par la mort de quelqu'un ou par la mitzvah ou le service divin de quelqu'un. Et celui qui veut se ceindre les reins et devenir le “Maître du champ” doit être délibéré et ferme, un puissant guerrier et sage, et un très grand tzaddik, car il doit être une grande personne et sur un niveau spirituel exceptionnellement élevé. Et il y en a un qui ne peut pas accomplir la tâche autrement que par sa mort, et même pour cela, il doit être très grand, car il y a beaucoup, beaucoup de grandes personnes pour lesquelles même leur mort ne servirait à rien. Seulement s'il y a une grande personne sur un niveau spirituel très, très exceptionnel peut-il accomplir ce qui est nécessaire de son vivant, car beaucoup de souffrances et de difficultés lui arrivent, et c'est seulement grâce à sa grandeur et à son niveau spirituel qu'il surmonte tout, et il s'occupe du champ comme il se doit.

Et lorsqu'il mérite de rectifier les âmes et de les amener, alors il est bon et approprié de prier, car alors la prière est rectifiée.

Et ce "Maître du Champ" veille constamment à arroser les arbres et à les faire pousser, ainsi qu'à s'occuper des autres rectifications du champ, et à maintenir une distance appropriée entre les arbres, de sorte qu'un arbre ne fasse pas de l'ombre à son voisin, car parfois il est nécessaire d'agir avec beaucoup de distance envers un disciple très proche, afin qu'il ne fasse pas de l'ombre à son voisin.

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The Daily Ma’amar by our Rebbe Rav Eliezer Berland shlit”a, courtesy of the “Hashem Hu HaElokim” leaflet:

Mordechai the Jew 40

Tamar, who merited the everything arav [was pleasant or, alternatively, acted as a guarantor] 272 for her

merited that her mind (mo’ach) 48 [arav plus mo’ach=Shach 320] was opened for her, the Fiftieth Gate,

and she acquired PaR 280 judgments

=640 = Tamar.

And she sweetened everything, and turned everything to great mercy, and immediately revealed the field of Boaz, as it is written in Torah 65 (Likutey Moharan): “Do not go to gather in another field, and also do not leave here.  Keep your eyes on the field which they are harvesting and follow after them.  I have ordered the servants not to touch you.  Should you become thirsty, go to the jugs and drink from that which the servants have drawn” (Ruth 2:8-9).

1] Know, that there is a field, and very beautiful and pleasant trees and grasses grow there, and the great preciousness and beauty of this field and what grows [in it] are impossible to describe – fortunate is the eye which has seen all this.  And the trees and grasses are an aspect of holy souls which grow there, and there are many naked souls that are roaming and wandering outside of the field and are waiting and hoping for rectification, so that they will be able to return and enter their place, and even a great soul on which many souls depend, sometimes, when it goes out of its place, it is difficult for it to return there.  And they are all asking and hoping for the “Master of the Field,” who will be able to involve himself in the needs of the field.

And there is a soul, whose rectification is through the death of someone or through the mitzvah or Divine service of someone.  And one who wants to gird his loins and take onto himself being the “Master of the Field” needs to be deliberate and firm, a mighty warrior and wise, and a very great tzaddik, for he needs to be a great person and on an exceptionally great spiritual level.  And there is one who cannot finish the task except through his death, and even for this he needs to be very great, because there are many, many great individuals that even their death would be of no avail.  Only if there is a great person on a very, very exceptionally spiritual level can he finish what is needed in his lifetime, because much suffering and hardship happen to him, and only through his greatness and spiritual level he overcomes everything, and he tends to the field as is needed.

And when he merits to rectify the souls and bring them in, then it is good and proper to pray, because then prayer is rectified.

And this “Master of the Field” looks after and labors constantly to water the trees and to grow them and [tends to] the other rectifications of the field, and to distance the trees from one another a fitting distance, so that one will not overshadow his fellow, because sometimes it is necessary to act very distant to a very close follower, so that he will not overshadow his fellow.