Thursday, October 17, 2019

« One in a Generation » - volume 1 - "Le chemin du Rav"




"One in a generation" - volume 1 p.109

LE CHEMIN DU RAV

« L'homme sage qui méprise les choses mondaines est un parmi d'autres et est seulement trouvé un dans une génération de générations »

-- Le Rambam, dans son introduction aux Michnayot

L'apprentissage de Rav Berland au genou des plus grands Breslev des générations précédentes l'ont aidé à développer un très claire chemin spirituel qu'un vrai 'hassid Breslev devrait suivre.

Ce chemin inclus :

L'étude de la Torah en profondeur
Longues, sincères prières
Chatzot (être éveillé depuis minuit et après) et Tikkoun Chatzot
Hitbodédout
Sainteté personnelle
Visites des Kivrei Tzaddikim
Travail de rapprochement, de ramener les juifs à leurs racines religieuses
Effectuer des actes de 'Hessed et donner la Tzedaka
Accepter les critiques et les humiliations avec amour
Don de soi et annuler son « soi » à la volonté de D.ieu

Ces dix domaines rendent vraiment exemplaire l'approche du Rav pour devenir un vrai 'Hassid Breslev. Le Rav met chaque mot des enseignements de Rabbi Na'HMaN et conseils en pratique dans sa propre vie, et il encourage ses disciples de faire autant.


Dans ce chapitre, ses étudiants, collègues, et membres de sa famille décrivent le chemin spirituel du Rav, comme ils l'ont vu le vivre jour après jour.

 QUI PEUT NE SERAIT-CE PARLER SES PRIERES ?

Rav Yossef Palvani rédigea les ouvrages 'Hemdat Yossef et Darchei Iyun, et il a connu Rav Berland pour de plus de 40 ans.
« J'ai le zechus de connaître le Rav depuis le temps il quitta Bnei Brak pour bouger à Jérusalem, il y a de cela plus 40 ans. J'ai vu sa grandeur, et son incroyable séparation des choses matérielles. 'Qui peut ne serait-ce parler ses prières ?'

« Qui ne connais pas la grandeur de Rav Berland dans son Limud Torah ? Chaque simple partir de la Torah est clairement dans ses mains. N'importe quand une personne a une conversation avec lui, ou mentionne quelque chose à propos du Shas, Yeroushalmi, ou tout autre saint sefer et ils ont noté quelque chose, il complète la citation comme-ci le livre est ouvert devant lui. Et sa shmirat enayim, quarder ses yeux – personne ne peut se comparer à lui.

« Dans l'avodat Hashem, il irait dans les champs et déserts pour 3 jours pour faire hitbodédout, allant d'une place pour 12 heures et prières, restant là sans bouger. Nous égratignons juste la surface ; si nous parlions de toutes les choses que nous connaissons à propos de lui, à propos de toute sa grandeur, nous n'en finirions jamais.

« Nous n'avons pas besoin de preuve de sa grandeur. Sa grandeur est reconnue de chacun qui a quelconque connexion avec lui. »

Rav Palvani était très proche des géants en Torah séfarades Rav Abba Shaoul et Rav 'Ovadia Yossef, et aussi parmi tant d'autres de la nation des plus saints leaders. Mais it dit comme même, « Parmi eux, nous n'avions pas vu l'avodat Hashem que nous voyons par Rav Berland. La keduchah, la shemirat enayim, la tefilah et le gemilout 'hassadim il fait pour les gens. »

Rav Palvani continue : « Il est un ange de D.ieu ! J'avais prié par tous les grands leaders de la génération passée, et avec ils étaient grands tzaddikim, encluant des gens qui avaient le roua'h hakodech. Mais je n'ai jamais vu choses comme ceci. »

L'ETUDE DE LA TORAH EN PROFONDEUR

Rav Meïr David Yits'hak se rappelle que :
« Le Rav possède une merveilleuse habilitée à se concentrer. Des fois il s’assoyait là avec les tosafot, l'étudiant si profondément avec une complète concentration qu'il n'avait pas idée qui était en train de venir ou qui était en train de sortir. Je l'ai vu comme ça quelque fois, étant assis là en profonde contemplation avec ce même tosafot, avec son petit Shas à côté de lui, pour plusieurs heures. Dans le milieu de son étude, il alla se lever, apporter un autre volume de la Guémara, et ainsi de suite, mais tout le temps il était concentré dans ce même tosafos.

« Je n'ai pas idée qu'est ce qui se passe dans la tête du Rav qu'il soit tant absorbé dans ce simple tosafos pendant tant de nombreuses heures, mais je peux vous dire qu'il n'est pas de ce monde. »

Rav Moshé Yossef Pass se rappelle que :
« Dans la nuit avant que le Rav quitta pour aller à Miami, le mekubal Rabbi Yits'hak Meïr Morgenstern était avec le Rav toute la nuit, jusqu'à l'aube. A plusieurs reprises ses gabbaim essayèrent de le faire partir, mais le Rav les en n'empêchèrent d'entrer.

« Au matin, Rav Morgenstern commenta qu'il n'avait jamais trouvé une personne qui était autant instruite dans les mots du Arizal comme le Rav, et il raconta que le Rav et lui-même étaient allés à travers toute la 'hassidout et les principes du Etz 'Haïm pendant la nuit. Et le Rav était extrêmement familier avec ces ouvrages, à un unique degré. »

Rav Shmouel Stern, Rosh Yeshivah de Na'halei Netza'h, donna cette histoire suivante :
« Quand le Rav vivait à Har Nof, je vivais dans le même bâtiment, et depuis j'avais entendu que chacun pouvait demandé au Rav n'importe quoi de ce qu'il voulait, je l'approcha et lui demanda si ce serait possible d'apprendre le Etz 'Haïm et le Cha'ar Hakavanot avec lui.

« Je lui ai dit qu'il y avait un abri anti bombe au sous-sol dans le bâtiment, et cette nuit à chaztot, nous pourrions apprendre là-bas. Le Rav m'a dit, 'A Motzei Chabbat, à 4 heures du matin, nous nous
rencontrerons là-bas. Je nettoya l'abri anti-bombe, et j'apportais les livres là. À 4 heures du matin, descendis, et après une minute ou deux le Rav apparut. Nous allions vers l'abri anti-bombe et commença à apprendre.

« Nous apprenions comme ça nuit après nuit pendant 2 ans, et nous apprenions jusqu'à l'aube.

« C'était le chemin du Rav que chaque fois le Etz 'Haïm apporta une source, il l'ouvrirait et irait à l'intérieur de lui , et continuerait dans ce chemin d'un livre à un autre. Au commencement de notre étude c'était difficile pour moi, parce que nous aurions mis de côté le Etz 'Haïm, mais je continuais à me garder moi-même dans le milieu d'autres livres.

« Aussi, le Rav saisit le sujet avec tant de vitesse ; qui pouvait poursuivre avec moi? Mais ensuite, je voyais que mon étude avec Rav m'ouvrait sur de nouvelles compréhensions de Torah pour moi. »

Rav Yossef Assoulin était le gabbai du Rav pour plusieurs années. Il se rappelle que :
« Une fois, je venais pour prendre le Rav du Kotel. Il était si exténué, il s’endormit dans la voiture. Je le raccompagnais chez lui (qui était après in Har Nof), et le Rav m'a dit de revenir encore dans une ou deux plus tard, après chatzot. Il m'a demandé de lui trouver une copie du Etz 'Haïm dans le même temps, d'apporter avec lui.

« J'étais là à 2 heures du matin – et le lit était exactement comme il l'avait laissé 2 heures plus tôt. Il n'avait pas dormi dans son lit du tout ; il était encore absorbé dans son Etz 'Haïm. »

LES LIVRES DU RAV

Depuis sa jeunesse, le Rav a toujours été un avide lecteur. Dans sa maison à Jérusalem dans Hachomah Hashlishit le Rav a actuellement 3 chambres entières remplies de livres, et il a une très profonde et unique méthode d'étude.

Quand il apprend à travers un sefer particulier, Rav Berland ouvrira chaque sefer qui est référencé dans cet ouvrage, ou autrement connecté au sujet qu'il est en train d'étudier, et il lira chaque chose connecté au sujet. Cette méthode le dirige du Chumash, au Talmud, au Midrash, et puis sur les premiers commentateurs et les anciens commentateurs, avant d'aborder les ouvrages de Kabbalah, Halakha et des poskim.

Visiteurs du domicile du Rav verraient centaines de livrés empilés sur chaque table de sa maison, témoignant de l’insatiable soif du Rav pour la Torah. Le Rav courrait littéralement d'étagère à étagère, comparant les sources de la Torah cachée de celles révélées, s'absorbant à l'intérieur du Midrash ici, un traité de Guémara là, ses doigts faisant la course pour maintenir le rythme de ses pensées.

Comme partie de sa collection de livres, le Rav aussi a un nombre d'unique, ouvrages écrits qu'il collectionne, rédigés par différents tzaddikim à travers les générations. A n'importe quel moment le Rav enseignerait publiquement, ses gabbaim auraient la difficiles taches de tournoyer dans quelques étagères remplies de sefarim, incluant le Shas entier, plus une longue liste d'autres livres que le Rav le leurs avait dit qu'il aurait besoin de se référer, partout où le cours de sa lecture de Torah va.

Rav Yits'hak Dovid Grossman, le Rabbi de Migdal Ha'emek, une fois commenta que le seul chemin possible que le Rav pourra être familier avec toutes les sources il citait était s'il s'asseyait littéralement en étudiant ses livres à chaque seconde du jour et de la nuit.

LES LIVRES DU RAV QUI S'OUVRENT AU BON ENDROIT

Plusieurs spectateurs ont fréquemment témoigné le Rav ouvrir ses livres exactement à l'endroit requis. Un des ses gabbaim explique : « Cela n'arrivait pas juste avec un ou deux livres ; cela arrivait avec une dizaine de livres à chaque chiour il donnait. Ils s'ouvraient tous à l'exact bon endroit. »

Rav Yossef Shor est d'accord : « J'ai vu de nombreuses fois que le Rav ouvrait un livre et plaçait son doigt sur l'endroit même pour lequel il ouvrait, et puis immédiatement commencer un léger mouvement à travers le livre de quelques pages, comme ci il avait cherché l'endroit. Après coup, il revendrait à la page ou il avait posé son doigt, là ou il avait ouvert le livre. Il cacha le fait qu'il l'avait ouvert à l'endroit exact qu'il était en train de chercher. »

Selon Rav Yehochou'a Dov Roubinstein :
« Le Rav avait la pratique que n'importe ou il mentionnait un sefer, il l'ouvrirait 'à l'intérieur' [il ouvrirait le sefer au passage qu'il était en train de discuter]. Une fois, le Rav dit à mon fils s'il n'ouvrait pas immédiatement le livre à l'endroit précis, il comprenait qu'il avait besoin de faire techuvah pour quelque chose. »

NE FERME PAS LES LIVRES !

Rav Naftali Biton, un des gabbaim du Rav, se rappelle : « Le Rav n'aimait pas ça quand les gens avaient l'habitude de fermer ses livres. Le Rav avait l'habitude de dire, 'Je' suis ici dans le milieu de l'étude d'une sougya, et tu fermais les livres ?!' Vendredi , pour le l'honneur de Shabbos Kodesh, le Rav ouvrirait invariablement même plus de livres, et puis ensuite retournerait chacun à l'étagère, chacun à sa propre place. L'amour et la connexion que le Rav avait pour chaque livre est unique. »

Le Rav avait l'habitude de dire qu'une personne devrait apprendre ces sefarim avec l'exact original disposition des pages. Par ce chemin, après avoir étudier le livre quelque fois, son esprit se mémorisera visuellement chaque page, et il serait capable de se rappeler où sur la page un point spécifique était mentionné. Le Rav suivait la même méthode avec les milliers de livres qui s'alignèrent aux murs de sa bibliothèque chez lui : non seulement il savait sur exactement quelle page chaque point était mentionné ; il savait également où le livre était gardé dans sa propre bibliothèque.

Une fois, quelqu'un mentionna au Rav qu'ils pouvaient avoir le programme informatique Otzar Hachchamah, qui laisse l'utilisateur accéder à 10,000 livres de Torah par un simple clic. Le Rav balaya rapidement l'offre et répondit, « Assis face à un ordinateur ce n'est pas étudier ; une personne doit se pencher sur un livre ; une personne doit sentir et sentir les pages. »

Une autre fois, le Rav commenta, « Chaque sefer que tu ouvres réjoui le Tzaddik qui l'a écrit. 'Ses lèvres sont en train de murmurer dans la tombe' et il est en train de révéler des secrets à ta neshamah bien au-delà que ce qui est actuellement écrit dans le sefer. »

LE VOYAGE VERS MERON

« Rav Lévi Yits'hak avait une tradition d'aller voyager à Méron chaque 'Erev Roch 'Hodech, » explique Rav Yehochou'a Dov Roubinstein. « Pendant un de ses voyages il voyagea  ensemble avec Rav Na'hman Berstein, Rav Moshé Beninstock, Rav Gavriel Grossman, le Rav et le conducteur dont le nom était Sinai. Ils étaient en train de rouler sur l'autoroute Bikah (Route 90) quand la voiture soudainement faisait des tonneaux un nombre de fois, jusqu'à ce qu'elle se reposa sur son toit.

« Miraculeusement, chacun sortit de la voiture complètement indemne. Le conducteur m'a dit qu'à première vue, quand tout le monde sortit de la voiture, ils commencèrent à vérifier et virent que personne n'était blessée, baroukh Hashem. Ils étaient si occupés avec ce qu'il venait de produire, qu'ils ne faisaient pas attention au fait que le Rav n'était pas avec eux – jusqu'à ce qu'ils soudainement réalisèrent qu'il manquait.

« Ils retournèrent à la voiture pour vérifier qu'est ce qu'il lui était advenu, et ils le trouvèrent assis sur le toit de la voiture renversée (tout en étant à l'intérieur), apprenant du sefer dans sa main comme rien d'inhabituel ne s'était produit. »
Le Rav ne voulait pas perdre quelqu’instant à l'extérieur se tracassant sur ce que venait juste d'arriver ; plutôt, il utilisa son supplément de temps comme une opportunité de saisir plus d'étude paisible.

CHEZ LE DENTISTE SANS ANESTHESIE

Le dentiste du Rav partagea l’anecdote suivante : « Quand le Rav venait à moi, et je vis l'état de ses dents, je lui disait qu'il avait besoin d'un long et compliqué traitement qui requérait une lourde anesthésie. Le Rav me dit, 'Tu peux me traiter sans me donner aucune anesthésie ; Je ne ressentirai rien.' Je disais au Rav que cela n'était simplement pas possible de le traiter sans lui administrer une anesthésie. Le Rav me répondit, 'Crois-moi, chaque moment de libre que j'ai, je suis en train d'apprendre, et je n'ai vraiment pas besoin d'aucune anesthésie.'

« Et comme-ci c'était. Je lui ai donné un long traitement de plus d'une heure, et à chaque fois que je me tournais pour prendre un autre instrument du plateau, ou pour chercher quelque chose, je voyais que le Rav était complètement plongé dans son livre. Il me semblait que parce qu'il était si plongé dans son étude, il avait la force de se déconnecter de la réalité présente, et ainsi il ne ressentit rien. »

ETUDE AVEC L'ADMOUR DE BELZ

Rav Aharon Boyamil est un militant communal dans la communauté religieuse, et est un invité bienvenu dans toutes les cours des grands Tzaddikim de la génération, incluant Rav Berland. Il décrit comment un nombre d'années auparavant, il accompagna Rav Berland en visite chez l'Admour de Belz.

L'Admour avait arrangé la rencontre pour 20 heures, leur as dit qu'il avait seulement 10 minutes pour les voir, car à 20:10 il avait à officier au marriage du fils d'un de ses gabbaim.

Rav Boyamil raconta que le Rebbe de Belz était beaucoup enjoué de la compagnie de Rav Berland _ un juif saint qui connaissait toute la Torah par cœur – qu'il resta assis avec lui pour deux heures trente. Chaque fois le Rav montrait à l'Admour quelque chose dans un des livres saints qu'il avait là dans son bureau, l'Admour prenait un stylo et écrivait à côté de ça, ainsi qu'il aurait été capable de revenir dessus et de le revoir plus tard.

Il se rappelle : « Ils ouvraient le Rambam, le Zohar, les livres sur la halakha, la Guémara, et ainsi de suite. A chaque minute le gabbai du Belzer Rebbe venait à l'intérieur de la chambre et dire au Rebbe qu'il avait une
'houppah et que chacun était en train de l'attendre. Après quelques interruptions, le Rebbe leur dit d'envoyer son fils à la place, pour être le mesader kiddoushin à sa place. L'Admour de Belz expliqua, 'J'ai maintenant découvert un Juif qui est un tel tzaddik, que je veux rester avec lui un petit plus de temps.' »

LENGTHY, HEARTFELT PRAYERS

Un autre domaine d'avodat Hashem qui a toujours été une clef pour Rav Berland est la tefilah, la prière. C'est un moment rare en effet quand le Rav n'est pas en train d'étudier la Torah, ou engagé dans de longues, sincères prières.

HASHEM EST DROIT DEVANT TOI

Dans l'une de ses nombreuses discussions sur le sujet de la prière, Rav Berland raconta à ses étudiants :
« L'homme a un apikorsos dans son cœur ; il ne croit pas que Hachem est droit devant lui chaque seconde. Quand une personne n'a pas de kavanah dans la tefilah et quand il ne sent pas Hashem en face de lui c'est parce qu'il a un apikorsos dans son cœur. Il ne croit pas que Hashem est ici.

« Quand une personne parle avec son ami il est très minutieux sur chaque mot qui quitte sa bouche. S'il parle à un roi il est plus encore prudent ! Il est constamment sur ses gardes, faisant attention à ne pas dire le mauvais mot ou quelque chose qui fait un non-sens. Quand il parle avec un ami il ne parle pas inutilement.

« Il peut parler pendant 10 heures consécutives parce qu'il voit la personne en face de lui ; il voit une personne avec un visage, des mains et des pieds. Hashem est 'haï v'kayam. Il existe ! Il est droit en face de nous ! Cependant on ne ressent pas qu'Il est ici. Cela montre que nous avons pas de seichel ! Quand une personne ne sent pas la présence d'Hashem et ne daven pas avec kavanah c'est seulement parce qu'il n'a pas de seichel ! »

Rav Shmouel Stern se rappelle :
« Une fois, le Rav m'a dit : 'Il n'y a pas de raison d'accélérer à travers la prière.' Il continua que quand une personne prie doucement, disant chaque mot avec kavanah, le yetzer hara n'a pas la patience d'attendre que la personne finisse, donc il va chercher une autre victime. Le temps qu'une personne finisse de prier à 10 heures du matin, ou à 11 heures, le yetzer hara a déjà trouvé quelqu'un d'autre à importuner. Pour le reste de la journée, la personne sera libre du yetzer hara. Tout un coup, les choses commenceront à aller dans ce sens : sa parnassah, son étude – tout s'arrangera d'elle-même par elle-même. »

Rav Shmouel Stern continua :
« Le beau-fils du Rav me disait une fois qu'il avait vu le Rav bentch Birkat Hamazon pour 6 heures continues. Une fois, j'allais à la yeshivah durant séoudat chlichit et j'ai vu le Rav réciter les bénédictions après les repas. Je n'ai jamais vu un Birkat Hamazon comme celui-là, avec tant de dveikus. Tout le monde avait déjà fini, mais il continuait et continuait. J'ai compris que cette personne vraiment n'était pas une partie de ce monde. »

CHATZOT ET TIKKOUN CHAZOT, LA LAMENTATION DE MINUIT

Selon Rav Shmouel Yits'hak Zoucker, un des petits enfants du Rav :
« Le programme quotidien du Rav commençait chaque nuit avant minuit. Il n'arriverait jamais que le Rav serait au lit, ou juste s'octroyant une sieste à la yeshivah, entre chatzot jusqu'après les prières du matin. Chacun qui était avec le Rav savait ceci, de puis l'année 5726 (1965), quand il commença à suivre le chemin de Rabbénou, jusqu'à nos jours.

« Cétait simplement impossible que le Rav dorme entre chatzot et Sha'harit. Le Rav lui-même avait toujours l'habitude de dire, 'Rabbénou Haqadoch avait l'habitude de dire, depuis chatzot, nous sommes éveillés – donc nous sommes éveillés !'

« Le Rav essayait habituellement de dormir une heure ou deux avant minuit, mais ceci était habituellement l'exception à la règle. Mais même dans ces temps rares quand il alla dormir tard, après 23 heures, il était également et toujours de retour dans sa chambre d'étude avant chatzot.

« Le Rav avait l'habitude de dire : 'Nous avons accompli les mots de Rabbénou avec mesirout nefesh. Si tu es fatigué, donc de suite après Ta'hanoun enlève tes tefillin et va au lit. Puis reviens plus tard et rattrape tout ce que tu as manqué. Mais depuis minuit jusqu'à Sha'harit, nous avons besoins d'être éveillé.

HITBODEDOUT

Rebbe Na'HMaN de Breslev enseigna fameusement que tous les Tzadikkim durant les générations seulement atteignirent le niveau spirituel qu'ils étaient le leurs du fait qu'ils s'engagèrent dans la pratique de l'Hibodédout, ou prière personnelle.

Malgré le fait que l'hibodédout est vue dans nos temps comme une pratique exclusivement Breslev, au cours des années précédentes chaque grande personnalité en Torah réservait un certain laps de temps chaque jour pour discuter de choses avec son Créateur. C'est connu que le Steipler s'engageait dans l'hibodédout, et que le 'Hafetz 'Haïm également régulièrement faisait hibodédout pour quelques heures par jour, alors qu'il avait un compte pour savoir comment il avait investi son temps à chaque seconde du jour précédent.

Loin d'être une pratique en « marge », hitbodédout était portée dans la plus haute par toute la nation des Tzaddikim à travers les âges, comme le meilleur chemin pour travailler sur soi-même et d'être plus proche d'Hashem.

SURMONTANT LES CHIENS DU MONDE A VENIR

Rav Yisrael Meir Brenner, une personne influente dans le monde moderne Breslev, connaissait le Rav lors de ses jours à Bnei Brak. Avant qu'il se raprocha de la 'Hassidout Breslev, Rav Brenner était l'un des étudiants important de Rav Eleazar Menachem Mann Shach zt''l. IL raconte qu'il y'a plus de 45 années, il accompagnait Rav Berland à un champ proche de Bnei Brak, ou la pair de jeunes avreichim voulaient passer quelque temps en hitbodedout.

Rav Brenner se rappelle que quand ils étaient en train de marcher, ils rencontrèrent un pack de chiens sauvages féroces, et il avait beaucoup peur. Rav Berland le prit par la main et lui a dit de continuer de marcher avec lui, et ne pas être effrayé. Le Rav lui a dit, « Quand tu vaincs les chiens dans ce monde, tu les vaincras également dans le Monde Futur ». Ceci est une leçon qui a été apporté dans le Likoutei Moharan, Leçon 50.

Le Rav continua de le prendre au même champ avec les chiens de façon régulière, chaque fois tenant sa main jusqu'à qu'il surpassa sa peur. Rav Brenner relate : « Jusqu'à ce jour, c'est seulement grâce au mérite du Rav que je pratique régulièrement hitbodedout ».

HITBODEDOUT COMME UN ROCH YESHIVAH

Même après que Rav Berland ouvrit les portes de la Yeshivah de Shuvu Banim, il faisait encore de l'hitbodedout une de ses principales priorités. Nombreux de ses premiers étudiants racontent que durant les premiers jours de la yeshivah, le Roch Yeshivah disparaissait quelques fois pour plusieurs semaines d'une seule traite.

Quand il retournait, il était illuminé comme une incroyable radiance et un feu saint ! Le Rav pouvait marcher à la yeshivah, se tenir à la bimah avec une copie du Likoutei Halakhot dans sa main, et délivrer une lecture de Torah de feu qui durait pendant plusieurs longues heures. Ses étudiants se tenaient juste là émerveillés, buvant chaque mot.

Picture : « Rav Berland donnant un chiour dans la Vieille Ville, devant les murs de la Yeshiva Shuvu Banim qui étaient « plastered ».

« Une fois, un gas est venu pour voir le Rav et lui demandait de faire un programme d'avodas Hashem pour lui », dit Rav Yossef Assoulin. « Le Rav lui donna une complète routine pour toutes les 24 heures d'un jour


(Pardon pour les fautes de traduction et de français) 

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